La façade de la fédération du Parti socialiste (PS) à Carcassonne a été taguée dans la nuit de lundi à mardi et trois personnes ont été interpellées, a-t-on appris mardi auprès du responsable local du parti et de la police.
"Ces choix ne sont pas les nôtres". Les mots : "Ces choix ne sont pas les nôtres. Révolte" ont été inscrits à la peinture rouge sur le mur du bâtiment, situé dans le centre de Carcassonne, a indiqué le premier secrétaire fédéral de l'Aude, Jean Brunel. Des tags similaires ont été relevés sur d'autres bâtiments et panneaux publicitaires du centre-ville, et trois personnes d'une vingtaine d'années ont été interpellées vers 1h30 du matin. Ils étaient toujours en garde à vue en milieu de journée, selon la police.
Plafond abîmé, meubles bousculés. Des dégâts ont aussi été constatés à l'intérieur de la fédération - plafond abîmé, meubles bousculés - mais il s'agirait d'une tentative de vol distincte par un ou plusieurs autres individus, selon la même source. Aucun objet n'a disparu et aucune effraction n'a été constatée. Un représentant de la fédération a porté plainte au commissariat mardi matin.
Ces faits interviennent au surlendemain du premier tour de la présidentielle, au cours duquel l'Aude a placé le FN en tête (28,2%) devant La France insoumise (21,5%), En Marche! (20%) et LR (15%). Le candidat socialiste Benoît Hamon, arrivé en cinquième position (6,3%) dans le département, a appelé dès dimanche soir à "battre" Marine Le Pen au second tour "en votant pour Emmanuel Macron".