Si Benoît Hamon est désigné dimanche candidat à la présidentielle, parviendra-t-il à éviter une rupture au Parti socialiste ? Le finaliste de la primaire de la gauche a indiqué jeudi sur le plateau du JT de TF1 qu'il comptait bien "rassembler" et "réunir, bien au-delà du Parti socialiste", alors que le second tour est prévu dimanche.
Macron n'est "pas en mesure de construire le rassemblement". Le député des Yvelines a taclé Emmanuel Macron, tout en préservant Ségolène Royal, tentée par la candidature du leader d'En marche! : "Elle est attachée au rassemblement de la gauche, mais je ne vois pas Emmanuel Macron en capacité de construire ce rassemblement", a-il indiqué. "Emmanuel Macron, c’est le centre, pas la gauche", avait déclaré un peu plus tôt le finaliste de la primaire socialiste dans une interview à 20 Minutes publiée jeudi.
"Que les élus respectent le choix" de la primaire. Aux responsables socialistes intéressés par Emmanuel Macron, notamment chez les soutiens de Manuel Valls, il a aussi expliqué qu'il comptait sur eux pour l'élection présidentielle. Lui désigné, il n'y aura "aucune excommunication", a-t-il insisté. "Je ne suis pas là pour dire qui est dans le droit ou dans le mauvais chemin", a-t-il ajouté. Dans le même temps, il souhaite "que les élus respectent ce choix" des électeurs de la primaire, s'ils venaient à le désigner dimanche soir.