Trois ans après sa visite au Mali tout juste libéré des djihadistes, le président François Hollande est arrivé lundi matin en Irak, en pleine offensive contre le groupe Etat islamique (EI), qui défie le monde à coups d'attentats spectaculaires. "C'est une bonne décision", a indiqué le candidat à la primaire de la gauche Benoît Hamon.
"Des objectifs importants". "C'est une bonne décision d'être près des hommes et des femmes qui interviennent, risquent leur vie et le font au nom de la nation", a expliqué Benoît Hamon, lundi matin sur Europe 1. "On a encore des objectifs imminents en Syrie notamment, pas qu'en Irak. Il faudra libérer un jour Raqqa. Il y a aussi l'objectif de libérer Mossoul. Autant d’objectifs qui justifient que le président de la République soit aux côtés de nos soldats", a ajouté le candidat.
"Trouver une solution politique". L'engagement de la France sur le terrain "doit être maintenu" selon Benoît Hamon. "Mais on doit penser surtout à la solution politique", préconise le candidat à la primaire de la gauche. "La solution politique, elle a commencé avec un cessez-le-feu organisé par les Russes, les Turcs et les Iraniens, mais il manque beaucoup de monde autour de la table".