“Je n’aime pas trop faire la campagne sur autre chose que les solutions.” Invité à réagir sur des soupçons de retard de paiement de cotisation de Vincent Peillon et Arnaud Montebourg, Benoît Hamon a préféré ne pas jeter de l’huile sur le feu. “Tout le temps qu’on passe à se justifier sur des attaques en dessous de la ceinture” est du temps perdu pour débattre des projets, a estimé le candidat à la primaire de la gauche, dimanche, au micro de France 3.
"Que ce soit Manuel Valls ou moi…" Selon lui, l’importance du scrutin des 22 et 29 janvier prochains doit passer au-dessus car ce vote devra servir à “choisir le visage qui sera celui de la gauche pour les dix ans à venir, ce n’est pas neutre”. “Par exemple, que ce soit Manuel Valls ou moi, la capacité à parler avec les écologistes, le reste de la gauche, elle est différente”, a expliqué le député des Yvelines.
Dans le même ordre d'idée, Benoît Hamon a tenu à se démarquer de la volonté du parti de ne pas investir les députés PS qui soutiendraient Macron : “L’heure n’est pas aux excommunications. (…) Je ne veux pas jeter l’opprobre sur qui que ce soit.” Alors que la liste définitive des candidats à la primaire à été dévoilée samedi, Benoît Hamon souhaite éviter toute polémique afin de rendre le débat le plus constructif possible.