Plusieurs fois, Jair Bolsonaro a exprimé sa nostalgie de la dictature. Pourtant, c'est bien cette figure de l'extrême droite que les Brésiliens ont choisi de mener à la tête du pays. Depuis, beaucoup craignent que les libertés, notamment celles des minorités ethniques et des LGBT+, ne se réduisent comme peau de chagrin. Mais pour le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu, invité d'Europe 1 mardi matin, il n'y a pas lieu de s'en faire.
Un programme "à l'inverse" de celui du RN. "Je ne vois pas en quoi la démocratie est menacée au Brésil. Les Brésiliens ont voté librement", a jugé Sébastien Chenu au micro d'Audrey Crespo-Mara. Le parti dirigé par Marine Le Pen affiche un soutien très prudent au nouveau président brésilien, élu avec plus de 55% des voix. "Bolsonaro, ce n'est pas ma tasse de thé. Son programme est à l'inverse de celui que nous proposons pour les Français. Mais les Brésiliens ont voté en citoyens libres, ce n'est pas le Venezuela", estime le député du Nord.
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"On ne va pas dissoudre le peuple". "Je dis que Bolsonaro n'arrive pas par hasard. Le Brésil est dans un état de violence absolument insupportable. Les Brésiliens se sont choisis démocratiquement un représentant. C'est le respect du suffrage universel. On verra ce que Bolsonaro fera. Nous, ce n'est pas notre tasse de thé, mais que voulez-vous ? On ne va pas dissoudre le peuple", ajoute le porte-parole de RN. Comme Marine Le Pen avant lui, Sébastien Chenu a souhaité "bonne chance" à Jair Bolsonaro.
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