La présidente du Front National a, à nouveau, réclamé la tenue d'un référendum similaire à celui auquel ont répondu les Britanniques, samedi lors de son entretien à l'Elysée avec François Hollande. Le chef de l'Etat lui a opposé une fin de non-recevoir.
Ignorer les signaux. Consultée par le chef de l'Etat sur le Brexit comme les autres responsables de partis représentés au Parlement, la patronne du FN a déploré être venue à l'Elysée pour "entendre qu'il ne sera tenu compte d'aucun des signaux lancés pourtant depuis déjà de nombreuses années" par les Européens et le peuple français. Concernant précisant la tenue d'un référendum en France sur la question européenne, "il nous a été répondu non", a-t-elle enchaîné ajoutant: "c'est limite si nous n'avions pas utilisé là un gros mot, comme si le peuple devait être définitivement la dernière roue du carrosse".
Pas de proportionnelle. Marine Le Pen a également profité de son entretien avec François Hollande pour réclamer la mise en place de la représentation proportionnelle à l'Assemblée nationale, ce qui était une promesse de campagne de François Hollande. Elle est ressortie de son entretien avec le chef de l'Etat, avec "le sentiment d'être venue pour rien."