Une crise, quelle crise ? Depuis plusieurs jours, la majorité s’emploie à minimiser les conséquences du départ de Gérard Collomb du gouvernement, quelques semaines après la démission fracassante de Nicolas Hulot. Bruno Le maire s’est joint au mouvement dimanche dans le cadre du Grand rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos. "Ces difficultés sont banales dans la vie politique", a jugé le ministre de l’Economie.
"Je comprends parfaitement qu’on ait des doutes, des hésitations". "C’est très dur la vie politique. C’est dur, c’est exigeant, on se prend des coups. Je comprends parfaitement qu’on ait des doutes, des hésitations", a toutefois admis Bruno Le Maire. "Certains peuvent avoir des doutes, certains peuvent avoir d’autres amours. On sait bien que le premier amour de Collomb, c’est Lyon. Ce sont des choix personnels."
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"L’action du gouvernement se poursuit". "Mais c’est banal", a insisté le ministre de l’Economie. "Des ministres qui arrivent et qui partent, des difficultés politiques, tout cela ça fait partie de la vie politique. Mais ce qui compte, ce n’est pas cette écume des choses. C’est ce qui est fait au service de Français. L’action du gouvernement se poursuit. Dans ma vie politique, j’ai vu des ministres qui partaient, qui claquaient la porte, qui tout d’un coup se mettaient à critiquer le Premier ministre ou le président. C’est assez ordinaire. Mais la seule chose qui compte, c’est ‘est-ce qu’on garde notre cap ?’ Et je crois que oui".