Bruno Retailleau regrette de «faux débats» sur l'État de droit, «fondement de notre République»

Bruno Retailleau, a regretté mardi que ses propos sur l'État de droit, suscitant des critiques jusqu'au bloc présidentiel, aient été "instrumentalisés par de faux débats". © Alex MARTIN / AFP
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avec AFP // Crédit photo : Alex MARTIN / AFP

Ses propos ont suscité des critiques jusqu'au bloc présidentiel et il le regrette. Alors qu'il avait indiqué que l'État de droit, ça n'est "pas intangible ni sacré", le locataire de Beauvau estime que ses mots ont été "instrumentalisés par de faux débats" et que l'État de droit était au "fondement de notre République".

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau , a regretté mardi que ses propos sur l'État de droit, suscitant des critiques jusqu'au bloc présidentiel, aient été "instrumentalisés par de faux débats" et a estimé que l'État de droit était au "fondement de notre République".

Les macronistes en désaccord avec le locataire de Beauvau

Bruno Retailleau a provoqué des critiques, y compris au sein du bloc macroniste , en jugeant dans le Journal du Dimanche que l'État de droit, ça n'est "pas intangible ni sacré". Plusieurs personnalités, dont la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet ou l'ex-Première ministre Élisabeth Borne , ont critiqué cette prise de position.

"Le sujet de la protection et de la sécurité des Français est trop sérieux et trop grave pour être instrumentalisé par de faux débats", réagit mardi Bruno Retailleau. "Il faut regarder la réalité en face, nous le devons aux Français comme l'a rappelé Michel Barnier : aujourd'hui, le droit ne protège pas suffisamment les Français", ajoute-t-il dans un communiqué.

"Il ne peut y avoir de démocratie sans État de droit"

"Bien sûr qu'il ne peut y avoir de démocratie sans État de droit, sans que la puissance publique ne respecte le droit et les libertés", assure le ministre, quelques heures avant la déclaration de politique générale de Michel Barnier. "C'est là le fondement de notre République". "Lorsque les textes en vigueur ne garantissent plus tous les droits, à commencer par le premier d'entre eux, le droit d'être protégé, ils doivent évoluer, dans le plein respect des institutions de notre République", poursuit Bruno Retailleau.

"C'est ce que nous demandent les Français et ce que nous ferons sous l'autorité du Premier ministre", conclut-il.