Bruno Retailleau veut une réforme des retraites pour «préserver les droits des Français»

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Yanis Darras , modifié à

Le président du groupe Les Républicains au Sénat Bruno Retailleau, était l'invité de Sonia Mabrouk ce mardi matin. Interrogé sur la future réforme des retraites, le sénateur de Vendée souhaite rapidement une réforme du système pour assurer de nouveaux droits aux Français et l'assure : "Quand on a des convictions, on s'y tient !"

La droite soutiendra-t-elle les réformes des retraites et de l'assurance chômage? Alors que les débats parlementaires s'annoncent mouvementés avec l'aile gauche du Parlement, Les Républicains se questionnent sur leur avenir en votant cette future réforme. Interrogé sur la question, le président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat Bruno Retailleau l'assure : les LR "ne sont pas des girouettes". 

 

"Quand on a des convictions, on s'y tient !"

"De quoi aurons-nous l'air si nous ne soutenons pas cette réforme ?" se questionne le sénateur de Vendée, expliquant ne pas avoir attendu Emmanuel Macron pour demander un aménagement du système. "Nous voulons une réforme des retraites, pas pour punir les Français, mais pour préserver leurs droits", assure-t-il au micro d'Europe 1.

"Quand on a des convictions, on s'y tient ! Et ce n'est pas parce qu'Emmanuel Macron change d'avis qu'on doit changer d'avis aussi", assure-t-il. Et d'ajouter :"On veut préserver le système des retraites français qui est un système extrêmement avantageux mais qui ne peut être financé que par le travail", soutient Bruno Retailleau. 

Des nouveaux droits pour les petites retraites

Pour le sénateur, cette réforme doit obligatoirement s'accompagner d'un recul de l'âge de départ à la retraite, mais pas que. "Une vraie réforme, c'est le recul de l'âge de départ, c'est la fin des régimes spéciaux et c'est un certain nombre de droits pour préserver la pénibilité, les carrières longues."

"Mais c'est de nouveaux droits aussi pour augmenter les toutes petites retraites", ajoute-t-il. "Vous savez, je vis dans un milieu rural. J'ai rencontré samedi un agriculteur qui a commencé à travailler à 15 ans et qui est parti à la retraite à 62 ans. Il ne gagne que 800 euros de retraite par mois. C'est un scandale. Et moi je ne veux pas de ce scandale-là", conclut-il.