• Copié
Thibauld Mathieu , modifié à
Christian Jacob, chef de file des députés LR, était l'invité dimanche du Grand Rendez-Vous Europe 1 - Le Monde - I-Télé.
INTERVIEW

Christian Jacob, président du groupe LR à l’Assemblée nationale et député de Seine-et-Marne, est revenu sur les incidents racistes qui ont eu lieu vendredi et samedi à Ajaccio, en Corse, où deux pompiers et un policier ont été agressés et où une salle de prière musulmane a été saccagée.

"Les actes de violence, d'où qu'ils viennent, connotés ou pas, sont inacceptables sur le sol de la République" a rappelé Christian Jacob. "En Corse, on est en République française. Et à partir de là, les quartiers de non-droit ne doivent pas exister et l'autorité de l'Etat doit être réaffirmée le plus rapidement possible".

"Le risque existe lorsque l'État est faible". "Il n'y a pas d'excuses au racisme", a poursuivi le député de Provins, en Seine-et-Marne. "On ne peut le tolérer nulle part. Il y a des voyous, qui doivent être enfermés, et jugés le plus rapidement possible. Interrogé sur le risque que ces événements se reproduisent en France, le chef de file des députés LR a répondu : "Le risque existe lorsque l'Etat est faible. Le seul regret qu'on peut avoir, c'est que les appels de Laurent Marcangeli, le maire d'Ajaccio, n'aient pas été entendus plus tôt".

"Faire la transparence". Christian Jacob demande ainsi au ministère de l'Intérieur de "faire la transparence sur la hiérarchie des ordres qui ont été donnés". Samedi, le préfet de Corse a pris un arrêté interdisant toute manifestation dans le périmètre du quartier des Jardins de l'Empereur, où ont eu lieu les manifestations.

>>> Retrouvez l'intégrale du "Grand rendez-vous" :


Le Grand Rendez-Vous avec Christian Jacobpar Europe1fr