Des collaborateurs de François Hollande ont reçu des menaces de mort après les accusations de François Fillon sur l'existence supposée d'un cabinet noir au palais présidentiel, a indiqué l'Elysée, confirmant des informations du Parisien.
Fillon met Hollande en cause une nouvelle fois. Ces menaces étaient formulées dans des "lettres anonymes" adressées au secrétaire général adjoint de la présidence, Thomas Cazenave, et au conseiller communication du chef de l'Etat, Gaspard Gantzer, a précisé l'Elysée. François Fillon a une nouvelle fois mis en cause jeudi François Hollande sur France Inter, assurant disposer de "toutes les indications" qui lui permettront de poursuivre en justice "tous ceux qui sont à l'origine" de la révélation de l'affaire des emplois présumés fictifs de son épouse. "J'ai les dates, les jours, les personnes qui ont communiqué les documents, etc.", a insisté l'ancien Premier ministre qui, comme on lui demandait si François Hollande avait déclenché l'affaire, a répondu: "Oui, bien sûr".
"Accusations mensongères". Interrogé jeudi, l'Elysée a "réaffirmé ce que le président de la République a déjà dit par voie de communiqué", évoquant des accusations "mensongères et sans fondement". Interrogé sur franceinfo, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et proche de François Hollande, a également parlé d'"accusations diffamatoires".