Jean-Christophe Cambadélis semble partager la colère de Martine Aubry envers Emmanuel Macron. Vendredi, le premier secrétaire du Parti socialiste a estimé que le "ras-le-bol" de Martine Aubry au sujet du ministre de l'Economie était "partagée, y compris dans l'exécutif", dans une interview au site internet MY-TF1.
Une formule "raide", mais "partagée". "La formule était raide mais je la crois partagée, y compris dans l'exécutif", a déclaré le député de Paris à la question de savoir s'il partageait le "ras-le-bol" de Martine Aubry. "J'imagine mal après les déclarations d'Emmanuel Macron sur les 35 heures et les fonctionnaires tresser des couronnes, d'autant que le président de la République et le Premier ministre ont recadré ses propos. Martine Aubry ne demande pas la démission du ministre mais la maîtrise du propos", a-t-il affirmé.
"Maintenant, j'appelle au rassemblement et souhaite que l'on tourne la page". Selon Jean-Christophe Cambadélis, "les gens rencontrés sur le terrain n'[...] évoquent pas" cette polémique. "C'est un soufflé parisien".
Un référundum "transparent" pour les régionales. Par ailleurs, interrogé sur le référendum qu'il va organiser les 16, 17 et 18 octobre, il précise que sur l'organisation, "tout sera clair et transparent". "Chacun donnera son nom, son prénom, son adresse et son adresse mail, et cela permettra de contrôler le résultat".
Alors que les responsables d'EELV, du Parti de gauche ou encore du Parti communiste français ont rejeté cette initiative, Cambadélis répond : "la combinaison de ce vote dans toute la France et les sondages récemment publiés sur l'unité aura des conséquences, quoi que pensent les appareils et les appareillons. Les électeurs seront en droit d'attendre qu'il y ait une modification des attitudes. Il n'est jamais trop tard".