Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a salué dimanche soir la victoire d'Emmanuel Macron, qui "est un succès pour la République", tout en jugeant que le score réalisé par le Front national, "déroutant voire inquiétant", était un "appel urgent au rassemblement". "La victoire d'Emmanuel Macron est un succès pour la République, qui ce soir est mise à l'abri", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis depuis le siège parisien du PS.
Le résultat "déroutant" du FN. Mais "avec près de 11 millions de voix, l'extrême droite atteint ce soir un triste record pour notre pays". Ce résultat "déroutant et inquiétant", "nul ne peut s'en satisfaire, il a une trop grande part d'ombre", a estimé le premier secrétaire. "Même si le succès d'Emmanuel Macron est indéniable (...) ce résultat est un appel urgent au rassemblement", a-t-il poursuivi.
Ce soir, la République reste préservée du populisme xénophobe. #DirectPS
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 7 mai 2017
Ce soir, la République reste préservée du populisme xénophobe. #DirectPS
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 7 mai 2017
"L'ardente obligation de rassembler". "Oui, le nouveau président de la République se trouve devant l'ardente obligation de rassembler tous les Français (...) Rassembler, cela suppose de reconnaître l'ardente nécessité de l'écoute. Rassembler, cela nécessite de construire dans un esprit de compromis des solutions concrètes, efficaces, sociales et justes pour tous nos concitoyens", a-t-il ajouté. "De fait, personne ne peut souhaiter l'échec de ce quinquennat qui s'ouvre. Il faut maintenant penser à la France, ne pas préjuger et encore moins se réfugier derrière des raisons partisanes", a-t-il encore déclaré.
Le résultat. Emmanuel Macron a été élu dimanche président de la République en battant largement la candidate d'extrême droite Marine Le Pen, lors d'un second tour marqué par une forte abstention. Emmanuel Macron a obtenu entre 65 et 66,1% des voix face à Marine Le Pen (33,9% à 35%), selon les premières estimations disponibles dimanche soir. Le second tour a été marqué par la plus forte abstention depuis 1969, qui devrait selon les sondeurs dépasser les 25%. Contrairement à 2002 où la présence du Front national avait mobilisé, la participation recule nettement par rapport au 1er tour (22,23%).