Encore candidat, Emmanuel Macron avait condamné sur Twitter les "camps pour homosexuel" en Tchétchénie, l'une des républiques de la Fédération de Russie. Un sujet que pourrait aborder le président de la République avec son homologue russe, qu'il a invité lundi à Versailles." Il peut aborder ce sujet, comme tout autre sujet. Je crois que le président Poutine va lui répondre que c'était une information complètement fausse, que nous n'avons rien trouvé de ces camps en Tchétchénie", a rétorqué Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie, au micro d'Europe 1 lundi.
"Nous avons fait une enquête". Le diplomate assure qu'une enquête a été conduite par le pouvoir russe sur d’éventuelles persécutions menées par les autorités locales, après les révélations début avril du journal d'opposition Novaïa Gazeta. "Après la parution de cette information, nous avons fait une enquête, et nous n'avons rien trouvé, rien !", conclut-il.
Non, nous ne devons pas accepter qu’en Tchétchénie des camps pour homosexuels soient réouverts. #MacronPrésidentpic.twitter.com/wriwoHdvoc
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 17 avril 2017