La probable candidature d'Emmanuel Macron à la présidentielle, "c'est très embêtant", car la division promet à la gauche l'élimination au premier tour de la présidentielle, a déploré mardi sur France 2 le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis. "La gauche est dans un rapport aujourd'hui de 60-40 si vous mettez l'extrême droite et la droite vis-à-vis de la gauche. Si on morcelle, si un jour il y a un candidat qui est Macron, un candidat désigné par la primaire (du PS, NDLR), un candidat qui est Mélenchon, un candidat du parti communiste, un candidat des écologistes, je vous donne le résultat : aucun de ceux que je viens de nommer ne seront au deuxième tour de la présidentielle", a affirmé Jean-Christophe Cambadélis.
"C'est dangereux". "On peut s'en laver les mains, moi je pense que c'est très dangereux, parce que la droite dérive à droite, parce que l'extrême droite peut toujours y arriver. Maintenant on a l'exemple de Donald Trump", a-t-il ajouté. Jean-Christophe Cambadélis a rappelé que les socialistes qui soutiendront Emmanuel Macron lorsque le candidat du PS sera désigné seront exclus.
"Il faudra choisir". "Le jour où il y aura un candidat socialiste après la primaire il faudra choisir", a-t-il prévenu. "Il pouvait participer à la primaire. Je suis obligé de constater qu'il n'a pas envie de participer à la primaire", a-t-il regretté. Le premier secrétaire s'est aussi dit "perplexe" face aux choix de Emmanuel Macron de lancer sa candidature depuis un "centre d'apprentissage", lui prédisant des plaisanteries sur son statut d'"apprenti" politique.