La campagne interne chez LR se poursuit. Les trois candidats ont jusqu'au 13 août pour recueillir les parrainages. Guillaume Larrivé, l'un des candidats, s'est prononcé mercredi pour une suppression de la primaire ouverte. Depuis le fiasco de François Fillon à la présidentielle, cette question de la désignation du candidat pour 2022 taraude la droite.
"La primaire ? C'est une machine à baffes", soupire un dirigeant. L'édition 2016 n'a pas laissé que des bons souvenirs. Une campagne tendue, un triomphe de François Fillon qui est resté candidat indéboulonnable malgré les affaires... et "à la fin on a perdu !", lâche Jean Leonetti, le président par intérim du parti.
"Ce genre de décision ne se prend pas tout seul sur plateau télé"
La primaire ouverte compte nombre d'opposants, comme Christian Jacob, favori pour devenir le patron de LR. "Mais ce genre de décision ne se prend pas tout seul sur plateau télé", glisse un de ses proches en réponse à l'offensive de Guillaume Larrivé qui lui promet de supprimer la primaire ouverte s'il est élu.
La droite n'est pas unanime pour désigner son futur candidat. Certains défendent la primaire ouverte avec des candidats hors LR - comme Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand - d'autres veulent une désignation par les seuls adhérents. Une idée fait son chemin : la création d'un statut du sympathisant pour avoir un corps électoral un peu plus large que la seule base militante. Le sujet risque d'agiter les esprits encore quelques temps car beaucoup sont formels : "On a des sujets plus urgents à gérer chez LR".