"François Fillon va payer cher son échec". "Dans son camp, on l’accable de tout, comme d’avoir dit qu’il se retirerait s’il était mis en examen", a estimé notre éditorialiste Catherine Nay, dimanche soir sur Europe 1, au sujet du candidat de la droite, éliminé au premier tour de la présidentielle après une campagne très difficile, marquée par l’affaire des soupçons d’emplois fictifs de sa femme et de ses enfants.
"Beaucoup en veulent à ceux qui l’ont rejoint au Trocadéro." "Beaucoup en veulent à ceux qui l’ont rejoint au Trocadéro (un meeting de soutien qui avait réuni des dizaines de milliers de partisans début mars, ndlr), et disent qu’ils auraient dû s’allier pour le pousser à renoncer. D’autres vont encore plus loin en disant que son programme ne pouvait pas le faire gagner", a poursuivi Catherine Nay.
La droite se cherche un chef. Notre éditorialiste estime également que la droite va désormais devoir se reconstruire et se trouver un leader en vue des élections législatives. "Aujourd’hui, un problème se pose aux Républicains. L’investiture aux législatives a été donnée à 577 candidats, mais qui va être le chef de cette campagne, étant donné que tous leurs leaders sont hors-jeu ?".