«Ce que je cherche» : les premiers extraits du livre de Jordan Bardella

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Alexandre Chauveau, édité par Louis Epaulard // Crédit photo : Bertrand GUAY / POOL / AFP

Le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, doit publier son premier livre ce samedi aux éditions Fayard. "Ce que je cherche" raconte son histoire familiale, ses premiers pas en politique au RN ou encore sa rencontre avec le Président de la République, Emmanuel Macron. Les premiers extraits de l'œuvre sont parus ce mardi.

Ce mardi, les premiers extraits du nouveau livre de Jordan Bardella  Ce que je cherche ont été publiés. Alors que sa première œuvre doit paraître ce samedi aux éditions Fayard, le président du Rassemblement National y raconte son histoire, ses liens avec sa famille et notamment son grand-père paternel, ses premiers pas en politique, son arrivée au Rassemblement National, mais aussi sa rencontre avec le Chef de l'État, Emmanuel Macron . Jordan Bardella révèle également qu'il a été plusieurs fois moqué pour son prénom.

Saint-Denis, le "Bronx" français

Dans son livre Ce que je cherche, le président du Rassemblement National se dévoile sur les moqueries suscitées par son prénom. "Je comprendrai plus tard que mon prénom est un marqueur au fer rouge, la carte d'identité de ma classe sociale", écrit Jordan Bardella.

Il y dévoile ses origines familiales. Ses grands-parents sont italiens et ont immigré en France. Il raconte aussi ses premières parties de pêche avec son grand-père paternel, ouvrier sur le chantier de la mosquée Hassan II de Casablanca, retraité au Maroc et nostalgique d'une France qu'il juge déjà à l'époque "en désordre".

Sa jeunesse à Saint-Denis est marquée, dit-il, par "l'insécurité", au point que sa mère compare la cité Gabriel Péri, où il grandit, au Bronx (arrondissement de la ville de New-York, États-Unis ). Mais des passages sont plus politiques, notamment des rencontres de sa ville d'origine, dont il ressort avec beaucoup de certitudes : "J'ai quitté mes adversaires sans aucun complexe". Il y décrit également des chefs de parti amorphes et spectateurs de son échange avec le président. "Il y a Macron et il y a nous. Le reste, c'est très faiblard", écrit-il à Marine Le Pen ce soir-là. Pour autant, il n'épargnera pas le chef de l'État : "Il m'aura donné l'image d'une France, tel un avion de ligne en plein ciel, sans pilote."