Invitée à dire qui était "recyclable" ou "non recyclable" parmi une liste de personnalités politiques, Cécile Duflot, ex-ministre du Logement et candidate à la primaire écologiste pour l’élection présidentielle, a émis "un gros doute sur la recyclabilité du produit" Emmanuel Macron. "Le mec est plus jeune que moi, normalement il est très intelligent, il lit. Et il explique que l’avenir de la France, c’est le diesel… J’ai un gros doute sur la recyclabilité du produit !", a plaisanté l’élue, qui participait vendredi à l’émission d’Anne Roumanoff sur Europe 1, Ça pique mais c’est bon.
Les boues rouges. Cécile Duflot est également revenue sur l'affaire des boues rouges, issues de la production d’alumine au large de Cassis et Marseille, alors même que Ségolène Royal s’oppose à Manuel Valls sur ce dossier. Contre l’avis de sa ministre de l’Ecologie, le chef du gouvernement a en effet décidé de maintenir l’activité de l’usine incriminée, invoquant une nécessité industrielle. "Je ne crois pas que l'on puisse être une ministre de l’Ecologie qui n’est pas d’accord avec la politique qui est menée, ou alors il faut partir", a estimé Cécile Duflot. "Je lui ai proposé une solution : soutenir la candidate écolo à la présidentielle, elle a dit non."
Notre-Dame-des-Landes. "François Hollande, c’est le président qui a signé les accords de Paris sur le climat. Ça ne peut pas être le président qui accepte les boues rouges", a encore déclaré la députée de Paris, qui est également revenue sur l’épineux dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l’un des principaux points de rupture entre la majorité et EELV. "Construire un aéroport inutile qui supprime une zone humide en 2016, alors que l’on a signé l’accord de Paris, ça n’est pas possible".