C'est désormais officiel. Désigné candidat de La République en marche pour les élections municipales à Paris, Benjamin Griveaux devra faire face à la candidature dissidente de Cédric Villani. Réuni mercredi devant ses partisans, le mathématicien et élu de l'Essonne a en effet confirmé qu'il tenterait de succéder à Anne Hidalgo. Invité mercredi d'Europe 1, le Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse Gabriel Attal "regrette" une décision "qui crée de la division", sans pour autant réclamer l'exclusion de son collègue marcheur.
"On a envie de gagner Paris. Je crois qu'on peut et qu'on va gagner Paris", rappelle Gabriel Attal, soutien de Benjamin Griveaux, qui "regrette" la décision de Cédric Villani, et faisant part de sa "déception". Selon le secrétaire d'État, "on sait très bien que les candidatures dissidentes créent de la division".
Pour autant, Gabriel Attal n'est pas favorable à une exclusion de Cédric Villani. "On ne se renforce pas en se purgeant, ou en excluant des personnes de notre formation politique", explique-t-il. Cédric Villani, ajoute-t-il "doit savoir que la porte de la maison lui restera toujours ouverte".
Candidature dissidente à Paris : Cédric Villani doit-il être exclu de LREM ?
— Europe 1 (@Europe1) September 4, 2019
"On ne se renforce pas en se purgeant, en s'expurgeant ou en excluant des personnes de notre formation politique, quelle qu'elle soit." @GabrielAttal#Europe1pic.twitter.com/nz6NYXFHte
"Une ville se gagne en rassemblant"
Car le membre du gouvernement veut croire au rassemblement, confiant son souhait que "dans les mois qui viennent, il puisse y avoir des discussions qui se maintiennent, et qu'à la fin un rassemblement reste possible".
Si Gabriel Attal rappelle apprécier personnellement Cédric Villani, il estime toutefois qu'une ville "se gagne en rassemblant et avec un plan". Et selon le secrétaire d'’État, Benjamin Griveaux réunit ses deux conditions. "Rassembler, c'est aller chercher au-delà de votre formation politique", fait-il valoir, rappelant les ralliements de l'UDI, mais aussi de maires d'arrondissements n'appartenant pas à LREM, ou encore celui de Mounir Mahjoubi.