Le suspense autour de la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre devrait être levé d'ici quelques jours, avant le meeting prévu jeudi à Châteaurenard, par celui qui est encore le président des Républicains.
"L'expérience, le tempérament, le sang froid". "J’appelle sa candidature de mes vœux, et je pense qu’ils seront exaucées dans les 72 heures qui viennent. J’appelle à sa candidature, et je le soutiendrai dès qu’il le sera", a déclaré sur Europe 1 Christian Jacob, président du groupe LR à l'Assemblée nationale. "Je pense que Nicolas Sarkozy a l'expérience, le tempérament, le sang froid, la capacité à décider et l’énergie pour être candidat à la présidence de la République, et donc gagner les primaires", a-t-il souligné.
Une rupture en 1995. Pour le député de Seine-et-Marne, la stature internationale de l'ex-chef de l’Etat est un atout essentiel dans le contexte actuel : "Face au terrorisme, il est celui qui peut rassembler la communauté internationale". Chiraquien historique, Christian Jacob s’est néanmoins déjà montré critique à l’égard de l’ex-chef de l’Etat. "Nos chemins se sont séparés au moment de Chirac/Balladur. […] Aujourd’hui je travaille régulièrement avec lui et, encore une fois, il est celui qui a la qualité dans la situation actuelle."
La candidature de Jean-François Copé. Surtout, le ralliement annoncé de Christian Jacob a de quoi décourager les "copéïstes", le responsable étant un proche du maire de Meaux, lui-même candidat à la primaire de la droite et du centre : "Il sait depuis le début que je ne serai pas de cette aventure, ce qui ne nous empêche pas de travailler ensemble", explique Christian Jacob, balayant l’idée d’une rupture ou d’un divorce.
Centre de gravité. Pour Christian Jacob, Nicolas Sarkozy "a démontré sa capacité d’écoute et de rassemblement de notre famille politique […], il a su reconnaître les différences des uns et des autres. Aujourd’hui, il est l’homme de la situation." Et de conclure : "il est le centre de gravité de la droite".