La directrice générale du FMI et ex-ministre de l'Economie, Christine Lagarde, exclut une candidature à une élection en France, a-t-elle indiqué jeudi dans un entretien à Paris-Match. Interrogée sur le fait de savoir si elle avait renoncé à "revenir au sein de la vie politique", Christine Lagarde a répondu : "j'ai pris la décision d'être candidate à ma propre succession à la tête du FMI donc je vais être prise par cette mission dans les cinq ans qui viennent si, bien sûr, ma candidature est retenue".
Une candidature "envisagée". Dans cette interview elle explique avoir "imaginé", "envisagé" une candidature en France "pour finalement l'écarter". "Il faut être au mieux là ou l'on sert le mieux", a ajouté auprès de l'hebdomadaire cette ancienne ministre de Nicolas Sarkozy.
Soutien de la France. En fin de semaine dernière lors du forum de Davos, Manuel Valls avait annoncé le soutien de la France à Christine Lagarde pour un deuxième mandant à la tête du fond monétaire international.