Nicolas Hulot a dit non. Dans un tweet, jeudi, l'ancien animateur de TF1 a préféré décliner la proposition de François Hollande qui lui proposait de diriger un "super-ministère" de l'Ecologie. "Je crois qu'il était sceptique de toute façon, a commenté Daniel Cohn Bendit, invité d'Europe 1 Soir. "Cette proposition arrive aussi un peu tard, un an avant la fin du mandat. Elle aurait fait sens au début de la mandature", ajoute Dany.
Selon Daniel Cohn-Bendit, l'ancien candidat à la primaire écologiste n'était pas non plus certain d'avoir "la capacité appuyée, protégée par le président, d'affronter dans certains dossiers Manuel Valls ou Emmanuel Macron".
Présidentielle 2017. Quant à 2017, et une éventuelle candidature à la présidentielle, rien n'est arrêté, selon son ami Daniel Cohn-Bendit. "Tout le monde sait qu'il y réfléchit. Il a dit dans toutes les interviews "pour le moment, je ne suis pas candidat, je ne veux pas insulter l'avenir". Nicolas Hulot, il est comme ça, il ne faut pas le précipiter. Personne ne peut nous dire s'il passe à autre chose ou pas. Et lui non plus."
Crainte des responsabilités. Les écolos craignent-ils de venir aux responsabilités ? "Il y a des tas d'écolos, si on leur propose, ils entrent au gouvernement", pointe l'ancien député européen. "Cécile Duflot est partie, car elle n'était pas d'accord. Cela arrive dans la vie. Nicolas Hulot, visiblement, considérait que ce n'était pas possible de faire ce qu'il voulait faire. Donc il a préféré décliner sans insulter le président."