Jean-Luc Mélenchon, candidat à l'élection présidentielle (Parti de gauche), a jugé dimanche que le débat sur les "ancêtres gaulois" n'était pas "nul", contrairement à ce qu'a regretté Alain Juppé, et permettait de "réfléchir".
Les révolutionnaires de 1789 plutôt que les Gaulois. "Ce n'est pas d'aujourd'hui que nous nous approprions l'Histoire, je ne dirais pas 'Nos ancêtres les Gaulois', je vous dirais que le moment fondateur c'est le moment où on devient citoyen, c'est plutôt la Révolution de 1789", a expliqué l'eurodéputé dans l'émission Punchline, sur C8.
Un débat pour réfléchir. Ce débat, lancé par Nicolas Sarkozy est-il "nul", comme l'a déploré Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite ? "Non, au contraire, le débat nous oblige à réfléchir, à regarder, à lire, à se confronter", a répondu Jean-Luc Mélenchon. "Je trouve que toutes les références à l'Histoire sont productives parce qu'elles nous obligent à réfléchir", a-t-il ajouté. Le candidat à la présidentielle a toutefois admis que "vu de l'extérieur, on doit apparaître un peu bizarre" à mener ce type de débats.
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Se confronter à Sarkozy. Jean-Luc Mélenchon a en outre expliqué qu'il souhaitait débattre avec Nicolas Sarkozy. "On va avoir un peu de temps, il sera bientôt investi, on pourra avoir un bon débat", a-t-il dit. Selon lui, l'ancien chef de l'Etat a "inventé un programme pour être pire que Hollande, lequel a essayé d'être pire que Sarkozy". "On a l'impression d'une course à droite pour trouver l'idée la plus cruelle", a regretté Jean-Luc Mélenchon.