Un homme et une femme comparaissent mardi devant le tribunal correctionnel de Paris, après les incidents survenus dimanche dans la capitale lors d'un rassemblement en marge de la COP21, a-t-on appris de source judiciaire. Deux autres personnes restent en garde à vue, tandis que cinq ont été relâchées. Les gardes à vue de plus de 300 autres avaient déjà été levées lundi. L'enquête se poursuit.
Coups et refus de prise d'empreintes digitales. Âgé de 28 ans, l'homme jugé mardi après-midi en comparution immédiate doit répondre de coups et blessures volontaires sur un membre des forces de l'ordre. La femme, dont l'identité et la nationalité n'ont pas été établies, est jugée pour avoir refusé de se plier à la prise de ses empreintes digitales. Il est également reproché aux deux de n'avoir pas obéi à l'ordre de dispersion de la police.
L'interdiction de manifester prolongée. Des échauffourées avaient éclaté dimanche entre des manifestants et les forces de l'ordre sur la place de la République à Paris. Dans le cadre de l'état d'urgence, les manifestations avaient été interdites en Ile-de-France jusqu'à lundi soir à minuit, ainsi que dans plusieurs villes de France. Au-delà de cette mesure générale, le gouvernement a déjà fait part de son intention d'interdire la marche prévue à Paris le 12 décembre, après la fin de la COP21. Le préfet de police de Paris a également interdit, jusqu'au 13 décembre à minuit, les manifestations autour du Bourget et dans le secteur des Champs-Élysées.