Copé : "Vous avez vu comme j'ai été élégant" avec Fillon ?

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L'ancien président de l'UMP a commenté dimanche dans "Le Grand Jury" de RTL-Le Figaro- LCI le premier débat de primaire de la droite du centre. 

"Vous avez vu comme j'ai été élégant ?" avec François Fillon lors du débat télévisé en candidats à la primaire de la droite, a commenté dimanche son grand rival, Jean-François Copé.

"Vous avez vu ?" Sur "l'histoire de 2012 de la présidence de l'UMP, vous avez vu comme j'ai été élégant ? Vous avez vu comme j'ai dit que je voulais tourner cette page, comme le temps avait passé ? Vous avez trouvé qu'il avait dit la même chose, François (Fillon) ? On l'a tous regretté, croyez moi", a déclaré Jean-François Copé lors du "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI".

Interrogé sur cette affaire lors du débat jeudi soir, Jean-François Copé avait dit avoir eu le temps de "réfléchir" sur des "querelles" qui sont "totalement derrière nous" et doivent "servir de leçon". "La démocratie doit être exemplaire", avait répondu, laconique, François Fillon. Sur cette rocambolesque élection pour la présidence de l'UMP (devenue Les Républicains) après la défaite présidentielle de Nicolas Sarkozy, "tout le monde a bien compris que (François Fillon) qui était censé être le grand favori, a été battu de peu mais qu'il a été battu". "Plutôt que d'accuser le vainqueur de triche, mieux aurait valu que nous fassions tout de suite ce que nous avons finalement fait, une paix, qui consistait à se retrouver et à partager les responsabilités", a poursuivi Jean-François Copé dimanche.

"Je n'ai jamais mis en cause Nicolas Sarkozy".  "Nous avons quelque chose qui nous engage, qui est infiniment supérieur, c'est l'intérêt de la France. Il y a un moment, nous sommes de la même famille politique, nous devons travailler ensemble", selon le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne). Par ailleurs, "sur l'affaire Bygmalion, je n'ai jamais, jamais mis en cause Nicolas Sarkozy. Lui a jugé utile de le faire. C'est son droit mais maintenant la justice, elle a travaillé, elle a terminé son instruction.

Elle a dit qu'elle me mettait hors de cause et qu'elle mettait une quinzaine de personnes en examen dont Nicolas Sarkozy. Ça n'est plus mon affaire", a réaffirmé dimanche Jean-François Copé, que de vifs échanges avaient opposé jeudi à l'ancien président. "Quand changera-t-il ?", a-t-il lancé, regrettant une "phrase très violente" de l'ancien président jeudi soir.