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Alors que l’annonce par le laboratoire américain Pfizer d’un vaccin efficace à 90% contre le coronavirus a suscité une vague d’espoir dans le monde entier, le ministre délégué aux Comptes publics a annoncé mardi sur Europe 1 que l’Etat avait provisionné 1,5 milliard d’euros pour des vaccinations futures en France.
INTERVIEW

L’annonce a suscité une vague d’optimisme dans le monde entier, et jusque sur les marchés financiers. Lundi, les groupes pharmaceutiques Pfizer et BioNTech ont annoncé que selon des analyses certes encore partielles, leur vaccin contre le coronavirus était efficace à 90%. Une lueur d’espoir, alors que la pandémie continue de frapper avec force de nombreuses régions du monde. En France, le gouvernement se tient prêt. "Nous avons prévu 1,5 milliard d'euros, ce qui, avec le coût moyen qui est estimé et qui est espéré permettrait 35 millions de vaccinations", a annoncé lundi sur Europe 1 Olivier Dussopt, le ministre délégué aux Comptes publics.

"Un signe d'optimisme"

Et si besoin, la France fera l'effort budgétaire nécessaire pour acquérir plus de doses. "Nous avons fait en sorte que ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale, comme tous les PLFSS, puisse être rechargé autant que nécessaire si un vaccin était prêt  l'année prochaine", a assuré le ministre. "Chaque fois qu'il y a des besoins nouveaux dus à la crise. Nous avons su faire face et l'Etat a répondu présent." 

 

Le gouvernement se laisse donc une marge de manoeuvre. "Aujourd'hui, nous ne savons pas quel sera le vaccin qui sera diffusé et utilisé en France lorsqu'il sera prêt", a confirmé Olivier Dussopt. "Mais c'est d'abord un signe d'optimisme, évidemment. N'étant pas médecin ni en charge de la santé, je reste nécessairement prudent. Sauf que toutes les bonnes nouvelles sont bonnes à prendre, et que lorsque l'on a ce type d'information, ça participe aussi à un sentiment général, ce qui est très bien."