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Le ministre de l’Education a annoncé vendredi sur Europe 1 que près de 2.000 élèves de retour de zone à risque étaient confinés chez eux dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. Jean-Michel Blanquer a annoncé que ce chiffre allait nécessairement augmenter avec le retour de vacances de nombreux élèves.
INTERVIEW

Dans les écoles, collèges et lycées, les autorités ont pris des mesures pour freiner la propagation du coronavirus. Ainsi, les élèves qui reviennent d’une zone à risque, comme la Chine ou les régions italiennes de Lombardie et Vénétie, sont invités à rester chez eux pendant 14 jours, période d’incubation du Covid-19. Il y a "autour de 2.000 élèves" en quatorzaine, a annoncé vendredi sur Europe 1 le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer.

 

"Ce chiffre va augmenter"

"C’est par définition un chiffre qui évolue tous les jours et qui est relativement faible aujourd’hui, parce qu’il n’y a qu’un tiers de la France qui est retournée depuis lundi dernier à l’école : l’Ile-de-France et l’Occitanie", a prévenu le ministre de l'Education nationale. "Bien entendu, ce chiffre va augmenter la semaine prochaine quand un deuxième tiers va revenir de vacances et quand on aura fait les nouvelles évaluations de l’évolution de la maladie".

Jean-Michel Blanquer a par ailleurs détaillé le processus mis en place dans son ministère. "Nous faisons tout en lien avec les autorités de santé. Toutes ces choses-là ne s’improvisent pas. Il doit y avoir une unité de commandement. C’est pourquoi le Premier ministre et le ministre de la Santé sont en surplomb de tout ce que nous faisons. Et à l’échelle locale, ce sont les Agences régionales de santé qui sont celles qui décident, et évidemment les rectorats sont derrière pour accomplir ces décisions", a-t-il expliqué. 

"Tout ce ci repose sur le civisme et le sens du discernement"

Le ministre de l'Education au aussi appelé les parents à respecter les consigne des autorités. "Tout ce ci repose sur le civisme de nous tous et le sens des responsabilités. Le sens du discernement aussi. Il ne faut ni sous-réagir, ni sur-réagir", a-t-il édicté.

Il a aussi rappelé que la règle valait pour tous les personnels présentes dans les établissements, même ceux ne dépendant pas de son ministère. "Par définition, il n’y a pas de différence à faire entre les adultes selon le statut administratif qu’ils ont", a-t-il assuré. "Tout se fait en liaison avec les collectivités locales, qui ont des personnels dans les écoles, les collèges et les lycées. Et les règles qui s’appliquent aux adultes sont les mêmes, quelles que soit la profession ou l’autorité de tutelle."