A un mois de quitter l'Elysée, François Hollande prépare la suite. Un déménagement qui pourrait le ramener à Tulle, son fief politique.
Futur ex-chef de l'Etat recherche maison dans fief politique. François Hollande envisage sa vie après l'Elysée et celui qui est encore le président de la République pour quelques semaines souhaite acquérir un bien dans sa chère Corrèze. En 36 années de présence dans ce département, il n'y est jamais devenu propriétaire. Le jeune député se contentait de la petite chambre attenante au bureau de sa permanence, à Tulle. Puis, une fois locataire de l'Elysée, c'est à la préfecture que le président dormait lorsqu'il se rendait dans son département d'adoption. Mais cette fois, François Hollande veut y acquérir une résidence.
"Il ne m'a pas demandé de trouver un château." Cette maison pourrait se situer sur les hauteurs de Tulle, pas trop loin de la ville dont François Hollande a été maire de 2001 à 2008. C'est à quelques amis corréziens que le président de la République a confié le soin de trouver cette résidence, notamment l'actuel maire de Tulle, l'un de ses fidèles, Bernard Combes. "Il ne m'a pas demandé de trouver un château ! Ce serait une maison de type traditionnel. En tout cas, soit une maison traditionnelle au sens de l'habitat corrézien, en pierre de granit par exemple, ou alors une maison de type plus contemporaine", explique l'édile de la ville de Corrèze au micro d'Europe 1.
Prévoir "quelques pièces". Pour Bernard Combes, "c'est surtout et d'abord un lieu", que rechercherait François Hollande. "Ensuite, sans doute, il faudra quelques éléments de confort et puis quelques chambres - il a quand même quelques enfants qui peuvent venir avec leurs amis, compagnons ou compagnes. Par conséquent, il faut qu'il prévoie quelques pièces", indique le maire de Tulle. Qui convient : "Mais ce n'est pas une très grande maison, ce n'est pas son style."
C'est donc bien un lieu de villégiature que chercherait François Hollande. Un lieu qui lui permettrait de continuer de voter en Corrèze sans forcément replonger dans la politique locale. "Il aura cette liberté, mais je ne crois pas que ce sera son dessein", glisse à ce sujet Bernard Combes.