Édouard Philippe rend hommage à la proximité entre la France et la Belgique, dans un entretien au Journal du Dimanche publié deux jours avant la demi-finale de la coupe du monde de football, qu'il prévoit de suivre "forcément à Matignon". Sans se prononcer sur le jeu des deux équipes en lice, le Premier ministre souligne que la Belgique, "c'est plus qu'un voisin, un peu plus qu'un ami, même. Nous avons davantage qu'une frontière en commun : une histoire, une culture".
Une victoire 3-1 pour les Bleus. Pariant sur une victoire 3-1 des Bleus contre les "Diables rouges", Édouard Philippe, qui revendique des racines flamandes via sa mère lilloise, cite parmi les traits de caractère belges "la fantaisie, la franchise, le tempérament industrieux et le sens du commerce, c'est-à-dire des échanges".
Une étroite coopération entre les deux pays. S'affichant amateur de Jacques Brel, d'Astérix et de Tintin, Édouard Philippe souligne également, sur un ton plus sérieux, l'étroite coopération antiterroriste entre les deux pays ainsi que leur attachement commun à l'Europe, et rappelle que sa ville du Havre fut durant la Première guerre mondiale "la capitale de la Belgique en exil".