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Invité d'Europe 1, lundi matin, Gabriel Attal s'est exprimé sur les critiques formulées par l'opposition à propos de la politique menée face au coronavirus. Le porte-parole du gouvernement a notamment dénoncé les "leçons de logistique" d'Anne Hidalgo en matière de vaccination. "Si le Débarquement avait été géré comme Anne Hidalgo a géré les Vélib', les bateaux n'auraient jamais quitté l'Amérique", a-t-il ironisé.
INTERVIEW

Très critiqué de toutes parts pour sa gestion de l'épidémie de coronavirus et de la campagne de vaccination, le gouvernement tente de reprendre la main. Invité d'Europe 1, Gabriel Attal a défendu, lundi matin, les décisions prises par l'exécutif pour limiter la progression du Covid-19, notamment au travers de la politique vaccinale. Et dénoncé l'attitude des responsables politiques dans ce contexte, de Gérard Larcher au Sénat à Benoît Payan à Marseille, en passant par Anne Hidalgo à Paris.

"Océan de contradictions"

Selon Gabriel Attal, "un certain nombre d'élus de l'opposition nagent dans un océan de contradictions" sur ce sujet. "La première adjointe du maire de Marseille rejetait il y a 24 heures l'idée d'un couvre-feu avancé à 18 heures. Le lendemain, ils nous expliquent qu'il faut des mesures plus difficiles" au regard de la gravité de la situation, estime Gabriel Attal. "Oui, il y a des mesures difficiles à prendre. On ne s'est jamais dérobés devant les mesures qui étaient nécessaires."

Le porte-parole du gouvernement a aussi raillé les propos d'Anne Hidalgo sur la vaccination. La maire de Paris a appelé à s'appuyer sur les élus de terrain pour mener à bien la campagne, affirmant qu'avec de telles carences le Débarquement de juin 1944 aurait échoué.

Hidalgo transforme "l'or en plomb"

"Si le Débarquement avait été géré comme Anne Hidalgo a géré les Vélib, les bateaux n'auraient jamais quitté l'Amérique", a ironisé le porte-parole du gouvernement. "Je suis assez surpris d'entendre des leçons de logistique de la part d'une élue qui n'a pas su gérer le Vélib, qui n'a pas su gérer l'Autolib, qui a montré que s'agissant de la logistique, elle savait transformer l'or en plomb, alors même qu'il y a plus de fonctionnaires à la Ville de Paris qu'à la Commission européenne, qu'elle attaque."

" On n'a pas les yeux tournés vers l'élection présidentielle "

L'autre attaque de la fin de semaine dernière est venue des rangs de la droite et de l'une de ses figures les plus influentes. Dans les colonnes du JDD, Gérard Larcher a indiqué que le président "n'a pas fait grand-chose" durant le quinquennat. "On a des responsables de l'opposition qui sont tellement obsédés par l'élection présidentielle qu'ils se croient déjà en 2022. Nous, on est en train de gérer une crise absolument historique, on n'a pas les yeux tournés vers l'élection présidentielle", a balayé le porte-parole.