Pour la deuxième année consécutive, le Covid-19 perturbe la rentrée des élèves comme du gouvernement. Mercredi, à la sortie du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a annoncé un report du retour des élèves en classes dans plusieurs territoires des Antilles : en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, ainsi que dans la partie de la Guyane en zone rouge, les élèves ne retourneront pas sur le chemin de l'école le 2 septembre, comme prévu, mais onze jours plus tard, le 13 septembre.
Une situation toujours alarmante aux Antilles
Les membres du gouvernement se sont "longuement" penchés sur "la situation dramatique dans plusieurs territoires ultramarins, dans les Antilles et en Polynésie française, où la sous-vaccination fait des ravages", a expliqué le porte-parole.
Gabriel Attal a par ailleurs ajouté que l’état d’urgence sanitaire serait prolongé "jusqu’au 15 novembre aux Antilles, en Guyane et en Polynésie française", avec un projet de loi présenté la semaine prochaine. Le message est clair : le gouvernement ne compte pas relâcher la pression même si le taux d’incidence commence à "refluer légèrement" grâce au confinement.
Afghanistan, relance, sécurité…
Au cœur des préoccupations gouvernementales, le Covid continue donc de donner le tempo. Emmanuel Macron, de retour à l'Elysée après sa pause estivale à Brégançon, va continuer de faire la promotion de la vaccination et du pass sanitaire. Tout cela sera évidemment au cœur des prochaines sorties publiques.
De son côté, l'Élysée veut montrer que le pays et l'agenda du Président ne se résument pas qu'au Covid : Afghanistan, relance économique, attractivité, sécurité, Europe… Le chef de l'État va d'ailleurs multiplier les déplacements dans les prochains jours, notamment en Irlande, en Irak ou à Marseille.