Crash de l’A321 : la thèse de l’attentat "prise très au sérieux", dit Valls

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Le Premier ministre a expliqué dimanche sur Europe 1 qu’il ne fallait "écarter aucune hypothèse" une semaine après le crash d’un A321 dans le Sinaï.
INTERVIEW

Manuel Valls a laissé entendre dimanche dans le cadre du Grand Rendez-vous Europe 1-iTélé-Le Monde, que les autorités française privilégiant elles aussi la thèse d’un attentat, une semaine après le crash d’un A321 parti de Charm-el-Cheikh dans le Sinaï. "Il ne faut écarter aucune hypothèse mais bien sûr, l'hypothèse de l'attentat est prise très au sérieux", a déclaré le Premier ministre".

L'Egypte resiste encore. L'Egypte résistait samedi à la thèse d'un attentat à la bombe dans le crash de l'avion russe dont s'est dit responsable le groupe jihadiste Etat islamique (EI). Le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont ouvertement évoqué la piste d'une bombe à bord de l'avion de la compagnie russe Metrojet qui devait rallier Saint-Petersbourg. Et la Russie, qui semble avoir épousé cette thèse, a ordonné la suspension de ses vols civils vers l'Egypte.

"Une menace inédite et d'ampleur majeure". Interrogé sur la situation française, Manuel  Valls a déclaré: "nous faisons face à une menace inédite et d'ampleur majeure. Nous faisons face à un ennemi extérieur et un ennemi intérieur, à des filières qui sont bien sûr en Syrie et en Irak et tous les jours, nos services de renseignement, la DSI, arrête, interpelle des individus qui peuvent représenter un danger".