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Michel Barnier, fraîchement nommé Premier ministre par Emmanuel Macron, va devoir répondre aux défis lancés par les élections législatives : aux problématiques de pouvoir d'achat et d'immigration, largement évoquées durant les campagnes des élus. Et sur ces questions, Michel Barnier "a deux visages", estime le chroniqueur Olivier Dartigolles dans "On marche sur la tête".

Quatre fois ministre, commissaire européen, négociateur… Michel Barnier, nommé ce jeudi Premier ministre par Emmanuel Macron, a été choisi sans aucun doute après des semaines de suspense pour son expérience. Mais qui dit longue carrière, dit passé politique. Et pour le chroniqueur Olivier Dartigolles, dans On marche sur la tête, Michel Barnier, connu pour son rôle à la commission européenne, est un "européen a deux visages".

"Il va y avoir une contradiction"

"Il y a deux visages. Le Rassemblement national a retenu les dernières interventions sur la primaire LR en 2021, un Barnier, qui, sur les questions migratoires, était prêt à s'affranchir des règles juridiques de l'Union européenne et du Conseil d'Europe. Et il y a le Barnier européen. Dans le cadre du pacte de stabilité sur les règles budgétaires, sur la trajectoire des finances publiques qu'il faut remettre à la fin septembre qui lui sera dans les clous", analyse-t-il au micro de Cyril Hanouna.

"Comment être dans les clous tout en répondant à l'exigence portée par beaucoup de gens - les 11 millions du Rassemblement national et 8 millions du front de gauche - sur le pouvoir d'achat ? Là, il va y avoir une contradiction", conclut Olivier Dartigolles.