Dans l'Yonne, Marine Le Pen capitalise sur le pouvoir d'achat et tacle Emmanuel Macron

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Victor Chabert (sur place), édité par Solène Leroux , modifié à

Marine Le Pen s'est rendue dans l'Yonne lundi, avec une visite sur les thèmes du pouvoir d'achat et de l'agriculture. Une manière pour la candidate qualifiée au second tour de remettre la main sur un de ses sujets de prédilection, alors qu'Emmanuel Macron était en même temps en terre RN, dans le Nord.

Opération conquête dans l'Yonne pour Marine Le Pen , qui débute sa campagne de l'entre-deux-tours avec une visite consacrée à l'agriculture et au pouvoir d'achat. Alors que son concurrent lors du second tour de la présidentielleEmmanuel Macron , s'est exprimé sur la hausse des prix, Marine Le Pen n'a pas l'intention de se faire voler sa thématique phare. Cette visite est l’occasion pour Marine Le Pen de marteler ses mesures en faveur du pouvoir d’achat, notamment la baisse de la TVA sur l’énergie, comme l'essence, le gaz ou encore le fioul.

Ce déplacement vise également à proposer des mesures d’urgence pour lutter contre l’inflation. "Il y a un autre nuage noir qui arrive sur la tête des Français", a prédit la candidate, celui de l'"inflation des prix de l'alimentation". D'après elle, "il faut à tout prix envisager la mise en œuvre d'un panier de 100 produits alimentaires et d'hygiène avec une TVA à zéro".

Un déplacement par jour jusqu’au second tour

Marine Le Pen a profité de cette visite dans la France rurale pour répondre à Emmanuel Macron, qui était lundi dans le fief "Mariniste" de Denain dans le Nord. "Qu'il aille à Denain pour voir les conséquences de cinq ans de sa politique, puisque Denain est une des villes les plus pauvres de France", a commencé Marine Le Pen. "J'espère qu'il en sera ressorti avec la conscience que sa politique a fait énormément de mal et que le pouvoir d'achat est une priorité absolue pour des millions de Français qui n'arrivent plus à faire face."

La candidate RN l’assure, ce déplacement improvisé n’est pas une réaction à celui d’Emmanuel Macron. Son équipe promet au moins un déplacement par jour jusqu’au second tour.