"Oh j'ai pas peur de vous, ma pauvre fille. Ma pauvre fille". Les propos sont signés Rachida Dati. La "pauvre file", c’est Elise Lucet. Alors que la journaliste tentait d'interroger la députée européenne sur ses liens présumés avec GDF-Suez pour l'émission Cash investigation, l’ancienne ministre de la Justice s’est braquée, parlant d’une "carrière pathétique". Le chef du comité d'éthique du Parlement européen a toutefois entendu Rachida Dati l'année dernière afin de faire la lumière sur ses relations professionnelles avec Engie et ses activités d'avocates. Samedi matin, Rachida Dati s’est expliquée sur Europe, 1 et assure ne rien regretter.
"Je ne regrette rien." Je suis libre de mes réactions. Oui, j’ai été très véhémente avec elle mais quand vous vous faites harceler…Je suis une élue de la République, c’est très grave de porter des accusations sans preuves. On m’accuse et après on me dit de me justifier. Mais je n’ai pas à me justifier ! Je n’ai rien à cacher, ce que je fais est transparent. Et si je n’ai pas envie de répondre à quelqu’un dont les méthodes sont scandaleuses, je n’y réponds pas. Je ne regrette rien. Faire du teasing avec des montages douteux pour attirer des téléspectateurs sur une émission qui ne révèle rien et n’a aucun intérêt", a-t-elle déclaré. Et de conclure : "Elise Lucet ne révèle jamais rien. Elle s’est muée en grande passionaria mais bon…"