Emmanuel Macron maintient la pression sur la classe politique libanaise. Un mois après la terrible explosion du port de Beyrouth, le président de la République s'est rendu dans la capitale pour la deuxième fois en un mois, sur les lieux du drame, avant un après-midi lors duquel il doit rencontrer son homologue libanais.
Vérifier la bonne arrivée de l'aide humanitaire
Sur le port, Emmanuel Macron voulait se rendre compte de l'avancée du déblaiement mené par des soldats français et libanais, et vérifier si l'aide humanitaire arrive bien, en rencontrant notamment la Croix Rouge. L'un des dirigeants de l'association lui a d'ailleurs dit que 80% des médicaments qui arrivent à Beyrouth ne sont pas adaptés, et qu'il ne sait pas non plus où part l'aide qui arrive par avion.
En réponse, Emmanuel Macron a plaidé pour un suivi transparent de l'aide. Et pour se projeter dans l'étape d'après, le président de la République vient d'annoncer qu'il était prêt à accueillir une conférence internationale à Paris mi-octobre. Dans l'après-midi, une séquence plus politique l'attend, avec une visite au palais présidentiel, alors qu'un nouveau Premier ministre, Mustapha Adib, vient d'être nommé.