François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains aux élections européennes, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce mercredi. Au micro de Laurence Ferrari, il est revenu sur le geste de la députée LFI Rachel Kéké qui a brandi un drapeau palestinien dans l'hémicycle et de certains députés qui s'étaient présentés habillés en noir, rouge, blanc et vert pour manifester leur soutien à ce peuple. Selon lui, c'est un acte "désolant et révoltant".
La députée LFI Rachel Kéké a brandi mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée un drapeau palestinien, reproduisant le geste de son collègue Sébastien Delogu la semaine dernière, et la séance a été suspendue. À l'ouverture des débats, des députés écologistes, communistes et LFI s'étaient présentés habillés en noir, rouge, blanc et vert, les couleurs du drapeau palestinien, pour manifester leur soutien à ce peuple. Invité de La Grande interview Europe 1-CNews mercredi, la tête de liste Les Républicains, François-Xavier Bellamy, a dénoncé un théâtre "absolument désolant et révoltant". "Et comment est-ce que les jeunes citoyens dans notre pays peuvent-ils grandir en regardant ce spectacle et en gardant une idée de ce que doit être la dignité du débat parlementaire ?", s'interroge-t-il.
"L'extrême gauche, on la connaît, elle montre son vrai visage"
Face à cette nouvelle provocation de La France insoumise, François-Xavier Bellamy dénonce au micro de La Grande interview Europe 1-CNews "une indécence" de la part du parti d'extrême gauche. La tête de liste des Républicains aux élections européennes est aussi inquiète par l'"ambiguïté" du gouvernement et de la majorité face à LFI. "L'extrême gauche, on la connaît, elle montre son vrai visage et nous la combattons tous les jours au Parlement européen quand elle prétend continuer de nier que le Hamas est une organisation terroriste", dénonce-t-il au micro d'Europe 1-CNews.
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Il se pose aussi la question sur la relation entre Israël et la France. "Par exemple, quand je vois qu'aujourd'hui le gouvernement français est prêt à exclure Israël d'un salon lié à l'industrie de défense dans l'Hexagone, mais pardon, mais qui est l'agresseur ? Et qui est l'agressé dans cette histoire entre Israël et le Hamas ? Qui a déclenché les hostilités et qui aujourd'hui plonge en enfer, y compris les populations civiles palestiniennes à Gaza ?", fustige la tête de liste LR aux européennes.
François-Xavier Bellamy explique que le Hamas doit être un adversaire commun, mais que le "comportement ambigu" du gouvernement ne peut aller dans ce sens. "Puis, quand Jean-Luc Mélenchon dit que l'antisémitisme en France est résiduel, on en est même plus surpris, malheureusement, par le déni de réalité auquel il se prête, qui est l'indice de sa complaisance coupable avec cet antisémitisme. Mais quand il dit ça, ça devrait être pour le gouvernement français et pour sa majorité, l'indice qu'il faut rompre avec tous les en même temps et qu'on n'a pas le droit de confondre l'agresseur et l'agressé", ponctue-t-il.