"Pendant que la France est représentée à l'Eurovision par la chanson Mercy, encourageant l'immigration massive, un islamiste tue une personne et en blesse plusieurs à Paris", a twitté le sénateur frontiste Stéphane Ravier. Il faisait référence à l'attaque au couteau survenue à Paris samedi soir qui s'est déroulée en même temps que l'Eurovision 2018. La France y était représentée par une chanson intitulée Mercy.
De Mercy à une attaque meurtrière. Plusieurs cadres du Front national ont lié sur Twitter la chanson Mercy, qui raconte l'histoire d'un bébé né sur un bateau de migrants alors que sa mère fuyait son pays d'origine, interprétée par le duo Madame Monsieur sur la scène de l'Eurovision 2018 et l'attaque au couteau perpétrée à Paris samedi soir par un islamiste d'origine tchétchène qui a fait un mort et quatre blessés.
Dans le sillage de Stéphane Ravier, le maire frontiste de Fréjus, David Rachline, a dénoncé sur Twitter "les membres du showbiz dégoulinants de bons sentiments, qui profitent de chaque occasion pour diffuser leur propagande" qu'il a opposé aux "Français qui subissent les conséquences dramatiques de leur utopie multiculturaliste." Une association suivie par d'autres soutiens du Front national.
Pendant que la France est représentée à l’#Eurovision par la chanson #Mercy, encourageant l’immigration massive, un islamiste tue une personne et en blesse plusieurs à Paris.
— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) 12 mai 2018
Ils sont prêts à sacrifier les peuples pour soulager leur bonne conscience de bobo ! #NonMercy
Il y a d'un côté les membres du showbiz dégoulinants de bons sentiments, qui profitent de chaque occasion pour diffuser leur propagande, et de l'autre la France et les Français qui subissent les conséquences dramatiques de leur utopie multiculturaliste... #Mercy#NonMercy#Opéra
— David Rachline (@david_rachline) 12 mai 2018
#Terrorisme. Au lieu de se bercer d’illusion sur l’apport des migrants comme à l’#Eurovision, la France doit ouvrir les yeux sur le monde tel qu’il est. Nous avons besoin d’une législation d’exception. @EmmanuelMacron qui refuse de parler des fichés S est un irresponsable !
— Julien Aubert (@JulienAubert84) 13 mai 2018
Marine Le Pen a été la première à réagir à cette attaque dès 22h30, en désignant immédiatement un "assaillant terroriste" avant même que le procureur de la République ne qualifie comme tel Khamzat A., un Français de 20 ans d'origine tchétchène.
Soutien à nos forces de l’ordre qui ont neutralisé un assaillant islamiste à Paris.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 12 mai 2018
Hélas, un mort et plusieurs blessés sont à déplorer.
Le peuple français ne se contentera plus de commentaires.
Ce sont des actes qui sont attendus ! MLPhttps://t.co/7EGkJBYMsZ
Un "amalgame minable et pitoyable", selon LREM. Face à cette série de réactions frontistes, le député LREM s'est indigné, dénonçant un "amalgame minable et pitoyable", lui aussi sur Twitter samedi soir. Alexandra Louis, députée LREM de Marseille, qualifiant quant à elle "le parallèle entre la chanson MERCY et ce drame" d'"indécent".
Odieux @FN_officiel qui utilise l’#Eurovision pour faire un amalgame minable & pitoyable entre l’abominable attaque de #Paris et une chanson de divertissement #Mercy qui n’a absolument rien à voir avec ce qui s’est passé dans la capitale. https://t.co/Rx7stj97qs
— Pieyre-Alexandre Anglade (@PA_Anglade) 12 mai 2018
Je déplore que @Stephane_Ravier, avant même de s'inquiéter du sort des victimes, cherche à instrumentaliser l'attaque de #Paris dans une démarche électoraliste. Le parallèle entre la chanson MERCY et ce drame est indécent.
— Alexandra Louis (@ALouisDeputee13) 13 mai 2018