Une décision incompréhensible. Pour multiplier les logements sociaux à Paris, la mairie cible plusieurs bâtiments de surface importante. Le but est de conditionner chaque projet d'extension de ces bâtiments à des objectifs de construction de logements sociaux. Mais le problème est que certaines adresses sont des établissements scolaires privés catholiques, qui accueillent des élèves.
Sept établissements scolaires concernés par la mesure
Pour les lieux en question, ils sont tombés des nues en apprenant la nouvelle. Sept établissements scolaires sont dans le viseur de la mairie de Paris : un collège dans le 4e arrondissement, une école et un collège dans le 12e, et quatre lycées, dont Saint-Michel de Picpus à l'Est et Saint-Michel des Batignolles dans le Nord. Concrètement, si l'un de ses établissements doit réaliser des travaux d'extension, ce qui arrive régulièrement pour s'adapter aux normes, il devra convertir entre 30 et 100% de cette nouvelle surface en logement social.
Il s'agit du scénario qui se profile si jamais le projet de plan local d'urbanisme entre en vigueur. C'est une mesure évidemment incompatible avec l'accueil des élèves, selon les principaux concernés. Mais se priver de rénovation, pour une école, cela deviendrait très problématique. L'enseignement catholique de Paris espère faire entendre sa voix pour faire annuler toutes ces contraintes en participant à une enquête publique de la mairie de Paris, qui se terminera le 29 février prochain.