Critiqué par plusieurs personnalités de gauche, l'appel de Jean-Luc Mélenchon "à mettre des drapeaux palestiniens partout où c'est possible" à destination de la jeunesse étudiante a entraîné lundi l'apparition de tags pro-palestiniens sur plusieurs établissements lyonnais.
Après l'occupation de l'IEP de Lyon par des militants pro-Gaza en mai dernier, la ville a de nouveau vu ces derniers agir. Des tags ont été inscrits lundi matin sur la façade de Sciences Po et les murs de l'université Lyon 2, terrain de jeu favori de ces militants qui vont quotidiennement à la rencontre des étudiants.
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Une propagande omniprésente
"C'est un job à temps plein. Ils sont là, toute la journée, avec des affiches, des stickers, des tracts... en disant : "Nous, on milite pour la victoire du peuple palestinien", explique Nathan, responsable du syndicat étudiant UNI. "Que ce soit à la B.U, au restaurant universitaire, partout à la fac, vous risquez d'être alpagués par des militants qui vont constamment ramener le sujet du conflit israélo-palestinien sur la table", ajoute-t-il.
"À Lyon 3, il n'y a pas longtemps, des stickers ont été collés sur les plaques commémoratives de Jean Moulin, qui disaient que le 7 octobre était un acte de résistance. Ils ont fait le lien avec le résistant français qui, du coup, a été recouvert par les affiches de ces militants pro-Hamas. C'est quand même un amalgame incroyable...", regrette ce responsable étudiant. Si ces tags ont été rapidement effacés lundi, chacun s'attend à ce que de nouvelles inscriptions apparaissent rapidement sur d'autres bâtiments universitaires de la ville.