Crédités d’un faible score dans les enquêtes d’opinion, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, idéologiquement proches, pourraient avoir à se partager 1 à 2% des voix à la présidentielle, à en croire les sondages. Interrogé sur Europe 1 quant au handicap que peut représenter une double candidature à l’extrême-gauche, Philippe Poutou, le candidat du NPA, a déploré une situation qui dure depuis quarante ans.
"C’est le reflet du fait qu’il n’y a pas de relations entre les deux organisations, il n’y a même pas eu de discussions", a-t-il expliqué. "Malheureusement, ça fait quarante ans que c’est comme ça. C’est pas le scoop de cette année".
La possibilité d'une candidature unique. "C’est vrai qu’aujourd’hui il y a deux candidatures, et qu’il pourrait y avoir discussion entre nous pour qu’il y ait qu’une. Moi, je ne dis pas le contraire, mais on peut aussi discuter du doublon à l’extrême-droite, du doublon qu’il peut y avoir du côté des politiques libérales. Hamon/Mélenchon ça peut aussi être considéré comme du doublon", veut également pointer le candidat-ouvrier.
"Il faut aussi respecter les courants politiques, il y a une représentation politique, et c’est comme ça. Il y a une légitimé à ce que ces courant soient là, parce qu’en passant, on a eu les 500 parrainages", veut-il faire valoir.