Difficultés d'XL Airways : "Nous ne lâcherons rien", assure le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari

Jean-Baptiste Djebbari est revenu sur les difficultés traversées par XL Airways et Aigle Azur. Image d'archives
Jean-Baptiste Djebbari est revenu sur les difficultés traversées par XL Airways et Aigle Azur. Image d'archives © Europe 1
  • Copié
Antoine Terrel , modifié à
Invité samedi d'Europe 1, le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari est revenu sur les difficultés traversées par la compagnie aérienne, placée lundi en redressement judiciaire. 
INTERVIEW

La crise n'est pas terminée pour XL Airways. Alors que la compagnie aérienne a été placée lundi en redressement judiciaire, aucune offre ferme de reprise en l'état n'a été reçue à la date limite de dépôt des offres samedi midi. Invité samedi d'Europe 1, le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a assuré que le gouvernement restait "mobilisé". "Nous ne lâcherons rien", a-t-il affirmé aux salariés de l'entreprise. 

"Nous continuons le travail avec XL Airways pour maximiser les chances que cette compagnie soit reprise dans les meilleurs délais", a-t-il précisé, alors que le dossier doit être présenté mercredi au tribunal de commerce de Bobigny.

Tandis qu'une quinzaine de syndicats du personnel du transport aérien ont appelé vendredi le gouvernement à venir en aide à leur secteur, également touché par la cessation d'activité d'Aigle Azur, le secrétaire d'État confie que les difficultés de cette dernière compagnie laissent "un goût amer". ""Il est toujours malheureux de voir disparaître une compagnie aérienne", a-t-il réagi. "Collectivement, nous n'avons pas réussi à faire émerger une offre de reprise à la fois sérieuse sur le plan industriel et financée dans le cadre juridique qui est le nôtre", a-t-il reconnu, regrettant notamment des "temps impartis assez courts", ou encore des  "garanties financières trop exigeantes" pour certains des porteurs de projets.  

"Nous sommes mobilisés jusqu'à la dernière minute"

Néanmoins, note-t-il, les situations d'XL Airways et d'Aigle Azur ne sont pas les mêmes. "Aigle Azur s'est diversifié avec les conséquence qu'on connaît. Mais cela provient d'une décision stratégique prise par la gouvernance qui n'a pas permis à l'entreprise de poursuivre son activité. XL Airways est un petit opérateur qui subit une concurrence assez forte (...) et qui n'a pas réussi à se recapitaliser assez rapidement pour pouvoir investir dans les avions, vendre les billets différemment". 

Et face à l'inquiétude des 570 salariés d'XL Airways, que le secrétaire d'État a reçu cette semaine, Jean-Baptiste Djebarri assure que "nous ne lâcherons rien". "Nous sommes mobilisés jusqu'à la dernière minute pour eux", martèle-t-il.