Depuis jeudi, seuls les départements d'Île-de-France (Paris, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-d'Oise, Essonne, Yvelines), Mayotte et La Réunion sont désormais classés orange. Leurs situations doit être, comme l’ensemble des mesures de déconfinement, être réévaluées le 22 juin. Dominique Bussereau, président de l'Assemblée des départements, a dit espérer que ces départements pourront "passer au vert" le plus rapidement possible.
>> EN DIRECT - Coronavirus : suivez l'évolution de la situation
"Je souhaite que, si de bonnes nouvelles sanitaires apparaissent, ces départements puissent passer de l’orange au vert sans attendre le 22 juin, et notamment le Val d’Oise", a déclaré l’ancien ministre de l’Agriculture, samedi soir sur Europe 1. "J’ai parlé avec ma collègue du Val d’Oise, comme tous ceux des départements en orange. Pour eux c’est difficile à vivre. Dans ces départements, ce sont plutôt des clusters qu’une épidémie généralisée", a estimé Dominique Bussereau.
Le déconfinement, "donne du moral aux Français"
Le président de l'Assemblée des départements s'est en revanche réjoui de la poursuite du déconfinement dans la plus grande partie du pays. "C’est une très bonne nouvelle, et c’est une encore meilleure nouvelle pour les départements qui étaient en rouge, notamment les Hauts-de-France ou le Grand Est, même si Paris reste en orange", s'est félicité l'ancien ministre.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Vaccin, immunité, transmission : quatre questions toujours d'actualité sur le coronavirus
> Pourquoi l’hydroxychloroquine est-elle rejetée par les autorités sanitaires ?
> Coronavirus : les 5 erreurs à ne pas commettre avec votre masque
> Comment fonctionne StopCovid ? Nous avons testé l'application de traçage en avant-première
> Corrections statistiques, moyennes arrondies... les mesures exceptionnelles du bac 2020
> Pourquoi les infirmières françaises sont-elles parmi les plus mal payées d'Europe
"Pour les autres départements, il y a beaucoup de monde en ce week-end touristique de Pentecôte. Je ne sais pas si les 100 km sont encore vraiment respectés, et même en vigueur. N’empêche que ça change le moral et donne du moral aux Français, et c’est bon pour la reprise économique", a ajouté Dominique Bussereau.