Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui est crédité de 3% à 4,% des intentions de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle, a affirmé vendredi être sous la pression de soutiens de François Fillon pour se retirer.
Des SMS pour qu'il renonce. "Un jour je publierai des SMS ahurissants. Je leur ai répondu que je n'étais pas à vendre. J'ai une autre conception de mon rôle", a dit le candidat de Debout la France sur BFM TV et RMC. Selon Le Parisien, le maire d'Yerres (Essonne), qui menace de priver François Fillon de suffrages déterminants pour une éventuelle qualification au second tour, a reçu plusieurs SMS de soutiens du candidat de la droite et du centre pour qu'il renonce et a rencontré à ce sujet "un proche de Fillon dans un café parisien".
"Pipeau!", a répliqué Florence Portelli, porte-parole de François Fillon, sur LCP. "S'il n'a que ça à faire comme effet de com'...", a-t-elle dit, invitant Nicolas Dupont-Aignan à "se calmer". "Sa candidature n'était pas peut-être pas si nécessaire que ça", a-t-elle ajouté.