Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a invité dimanche Henri Guaino (LR), qui n'a pas obtenu assez de parrainages pour la primaire de la droite, à le rejoindre "dès maintenant" plutôt qu'à tenter de se présenter à l'élection présidentielle.
"Il partage l'essentiel de mes convictions". "Henri Guaino, c'est un ami et il partage l'essentiel de mes convictions gaullistes et républicaines. J'ai regretté qu'il ait soutenu Nicolas Sarkozy (...) il découvre aujourd'hui que ce parti finalement ne défend pas les convictions gaullistes, nationales, républicaines. Et je lui dis : 'Ne divise pas, viens avec moi'", a expliqué Nicolas Dupont-Aignan, candidat à la présidentielle. Si Henri Guaino est libre "de tenter sa chance" en solo pour le prochain scrutin présidentiel, Nicolas Dupont-Aignan a estimé que les élus locaux allaient plutôt donner à lui, et non à Henri Guaino, les parrainages et "ne les disperseront pas". "Donc, je lui demande de venir dès maintenant", a-t-il poursuivi.
"Beaucoup de faux gaullistes". Interrogé sur les gaullistes, le président de Debout la France a considéré qu'il y avait "beaucoup de faux gaullistes" et estimé qu'"être gaulliste, c'est un esprit de résistance contre un esprit de collaboration, un amour de la France et un amour du peuple français".
"Un attrape-nigauds". Quant à la primaire de la droite, pour laquelle huit candidats sont en lice, sauf avis contraire à venir de la Haute Autorité, il a répété que ce processus était "un attrape-nigauds pour faire croire à la démocratie" et "saturer l'espace médiatique pendant trois mois", alors que les candidats "ont tous été au gouvernement et ont le même bilan, sauf Jean-Frédéric Poisson", président du Parti chrétien-démocrate.