Le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a indiqué dimanche qu'il souhaitait "dialoguer" aussi bien avec des responsables LR comme Laurent Wauquiez et Thierry Mariani qu'avec le vice-président du Front national Florian Philippot, et d'une façon générale avec le FN et LR sans leurs "défauts".
"Enlever les défauts du Front national et des Républicains". "Je souhaite dialoguer avec Monsieur Wauquiez, avec Monsieur Mariani, avec tous ceux des Républicains qui ne vont pas à la soupe avec Monsieur Macron, avec Monsieur Philippot, avec d'autres au Front national, je souhaite qu'on enlève les défauts du Front national et les défauts des Républicains, je souhaite qu'on donne une espérance à ces millions de Français qui ne veulent pas de la politique de Monsieur Macron et qui ont vu une opposition s'évanouir ou se diviser", a déclaré Nicolas Dupont-Aignan sur France 3.
"Je défends une belle idée de la nation". Le député de l'Essonne, qui avait soutenu Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle après avoir lui-même obtenu 4,70% des voix au premier tour, a noté que son mouvement avait enregistré récemment "des milliers" de nouvelles adhésions. "On a eu des milliers d'adhésions à Debout la France, et ce qui m'a réconforté c'est que ces milliers d'adhésions ce sont des gens, des Républicains, qui estiment que je défends une belle idée de la nation, généreuse, et des gens du FN qui en ont un peu assez du fonctionnement du FN et de ses excès", a-t-il dit, se réjouissant qu'à DLF, "on puisse rassembler et unir".
Une union "de la droite". Alors que les huit députés FN et lui même sont trop peu nombreux pour former un groupe parlementaire à l'Assemblée, Nicolas Dupont-Aignan a assuré que "l'enjeu ce n'est pas un groupe, ça ne veut rien dire un groupe, c'est de la soupe. L'enjeu c'est le programme commun de gouvernement que nous pourrons bâtir pour changer la France et traiter les problèmes des pays à la source au-delà de l'effet de com'", a-t-il assuré. Plaidant plus généralement pour l'union de "la droite", l'ancien maire d'Yerres a ajouté qu'il en avait "assez du piège de Mitterrand qui a divisé l'électorat de manière artificielle". "Je veux rassembler tous ceux qui croient en la France et ses valeurs, sa civilisation et veulent une autre politique", a-t-il conclu.