Emmanuel Macron a expliqué mercredi vouloir "enrichir" son programme en matière écologique en reprenant les idées de "planification écologique" de Jean-Luc Mélenchon ou les propositions de Yannick Jadot en matière d'"économie circulaire".
Emmanuel Macron a expliqué mercredi vouloir "enrichir" son programme en matière écologique en reprenant les idées de "planification écologique" de Jean-Luc Mélenchon ou les propositions de Yannick Jadot en matière d'"économie circulaire".
"Intensifier le rythme"
"Je crois au socle de mon projet, mais tout ce que je peux faire pour aller plus vite, pour intensifier les choses, je suis prêt à le reprendre", a-t-il déclaré sur France 2. Il a fait valoir que son projet était "le seul qui permette de sortir rapidement de la dépendance aux énergies fossiles, en particulier venant de Russie ou de pays avec lesquels nous pouvons avoir des risques géopolitiques".
Mais il souhaite "intensifier le rythme" sur ses principaux axes: "la sobriété" énergétique via la rénovation des logements et un système de leasing de véhicules électriques pour les familles modestes, le déploiement des énergies renouvelables et le programme nucléaire.
Le président candidat "souhaite regarder aussi ce qui, venant d'autres propositions, permet de clarifier cette ligne avec une planification écologique", a-t-il indiqué, reprenant ainsi une idée du candidat LFI Jean-Luc Mélenchon , arrivé troisième au premier tour de la présidentielle.
"Croire à l'écologie des solutions"
"Je ne vais pas dire que je vais sortir du nucléaire, ce qui était (la) position (de Jean-Luc Mélenchon), parce que ça n'est pas bon pour notre pays", a-t-il souligné, mais il faut "enrichir, intensifier, mettre plus d'investissements sur l'ensemble de ces sujets".
Il a également cité les propositions de l'écologiste Yannick Jadot, 6e au premier tour, "sur les sujets d'économie circulaire où il voulait aller encore plus vite que ce qu'on faisait", en précisant "croire à l'écologie de solutions", pas à "des projets de décroissance".
Il a dans le même temps attaqué "le projet d'extrême droite" de la candidate RN Marine Le Pen qui "se moque complètement du rapport du GIEC ", et "consiste à démonter les éoliennes (...), c'est-à-dire à dépenser des centaines de millions d'euros pour enlever des sources d'énergie renouvelables, ce qui est une absurdité et budgétaire et énergétique".
Interrogé pour savoir s'il nommerait un nouveau Premier ministre dans les 15 jours suivant son éventuelle réélection, Emmanuel Macron a souligné que cela dépendait "du contexte international". "Evidemment si je suis élu, c'est pour renouveler les choses et pouvoir aller aux élections" législatives de juin, mais il y a "une réserve: c'est qu'il n'y ait pas des circonstances exceptionnelles qui supposent de prendre des décisions rapides, avec un gouvernement en place", a-t-il expliqué en citant la guerre en Ukraine.