Édouard Philippe va recevoir chaque ministre début juillet pour faire le point

Edouard Philippe a expliqué que ces entretiens sont menés à la demande du président Emmanuel Macron.
Edouard Philippe a expliqué que ces entretiens sont menés à la demande du président Emmanuel Macron. © AFP
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avec AFP , modifié à
Le Premier ministre recevra les ministres les uns après les autres pour "faire le bilan" de leur action et "étudier la suite". 

Édouard Philippe a annoncé mercredi qu'il recevrait début juillet tous les ministres les uns après les autres pour "faire le bilan" de leur action et "étudier la suite". "Je recevrai au début du mois de juillet chaque ministre pour faire le bilan de l'avancement de la feuille de route, vérifier ce qui a été engagé, étudier la suite…", a déclaré le chef du gouvernement devant la presse à l'issue du 6ème séminaire gouvernemental à l'Élysée.

Objectif : mettre fin à la cacophonie gouvernementale. Ces entretiens seront menés à la demande du président Emmanuel Macron, a-t-il précisé. Au cours du séminaire, qui s'est tenu à la mi-journée à l'Élysée, le président a rappelé aux membres du gouvernement "l'importance à accorder à la cohérence", a souligné Édouard Philippe. Dans "une atmosphère studieuse et concentrée, mais aussi détendue", la réunion a porté sur l'organisation du travail gouvernemental pour "les trois prochains mois". "Le rythme (des réformes) ne faiblit pas", a assuré le Premier ministre. Le prochain séminaire gouvernemental se tiendra "fin août", a précisé le chef du gouvernement.

 

Conditions de travail à Matignon : "exigence totale". Selon L'Express et BFMTV, quatorze secrétaires et quatre conseillers ont quitté leurs postes depuis l'entrée d'Édouard Philippe à Matignon en mai 2017, traduisant des conditions de travail très difficiles. "Compte tenu de cette pression, compte tenu de l'intensité du travail, on ne peut pas, dès lors qu'on constate que quelque chose ne va pas, espérer que cela va s'arranger et attendre", a souligné le Premier ministre, précisant toutefois qu'il ne s'agissait "pas de licenciement". "Lorsqu'on demande à quelqu'un de partir, il est réaffecté dans un autre poste administratif", a-t-il ajouté. "Je peux vous dire que l'ensemble des retours que j'ai (…) montre qu'il y a un engagement total au service des Français. J'entends que cet engagement total, cette exigence totale, soient maintenus. Et j'assume", a-t-il conclu.