La République en Marche et le MoDem ont lancé jeudi, en écho à la tribune d'Emmanuel Macron, le site internet Renaissance, "une initiative de refondation de l'Europe", et invitent à "signer l'appel à une 'Renaissance européenne'".
"Il y a urgence à changer l'Europe". "Avec Renaissance, nous voulons réunir tous ceux et toutes celles qui croient en l'avenir européen mais qui savent qu'il y a urgence à changer l'Europe", a déclaré Stéphane Séjourné, le directeur de campagne de LREM dans un communiqué diffusé jeudi. Cette "initiative", qui "s'adresse à tous les citoyens européens", est un "soutien à la tribune" européenne d'Emmanuel Macron publiée lundi dans les 28 pays de l'UE.
"L'Europe est un projet". Selon LREM et le Modem, "l'Europe n'est pas juste un marché mais un projet" et il faut "profondément" la refonder. "On va lancer cette grande campagne en Europe, avec ce site Internet. Il y aura aussi des déplacements qui suivront à l'international pour aller justement chercher des soutiens", a précisé Stéphane Séjourné au micro de France Inter.
Un membre du gouvernement comme tête de liste ? L'ancien conseiller de Macron à l'Élysée a également annoncé un premier meeting de campagne le 30 mars à Paris, en présence de la tête de liste qui sera donc connue d'"ici au 30 mars", selon Stéphane Séjourné. Il a refusé de se prononcer sur les deux noms les plus cités, ceux d'Agnès Buzyn (Santé) et de Nathalie Loiseau (Affaires européennes), mais a assuré que "si c'est un membre du gouvernement, il faudra évidemment qu'il ou qu'elle se consacre à plein temps à l'élection européenne", et quitte donc le gouvernement.
Un appel à "une Renaissance européenne". Par ailleurs, le communiqué invite tous les "citoyens européens" à "signer sur le site Internet l'appel à 'une Renaissance européenne'", disponible dans les 24 langues officielles de l'Union européenne au travers de 28 sites Internet nationaux, un dispositif inédit".
Lundi, Emmanuel Macron a décliné une batterie de propositions pour l'UE, de la remise à plat de Schengen à la création d'une banque pour le climat, à moins de trois mois des élections, dans une tribune diffusée dans les 28 pays membres.